Le créneau des technologies de la santé bénéficie d’un fort engouement du milieu de la recherche qui s’active à trouver des applications aux technologies d’avant-garde et à les rendre disponibles aux patients qui en ont besoin. L’engouement à l’égard des technologies médicales découle aussi de l’amélioration des technologies de l’information et des communications et de leur application aux technologies de la santé. Ainsi, ces technologies représentent un créneau important dans le milieu des sciences de la vie et des technologies médicales (SVTS). En effet, le nombre d’emplois et d’entreprises de ce secteur ne cesse d’augmenter. Plus de 40% de tous les emplois en SVTS au Québec sont en technologies médicales, alors qu’environ 50% des entreprises du milieu œuvrent aussi dans le créneau des technologies médicales. Ce créneau d’excellence comprend des secteurs phares dans lesquels rayonnent les acteurs industriels et les institutions publiques et où se développent de nouvelles initiatives biomédicales. 

L’imagerie permet le diagnostic, le traitement et la surveillance de plusieurs affections pathologiques; elle est un pilier des technologies médicales sur lequel d’autres technologies, comme la neuroscience, s’appuient. En effet, les chercheurs utilisent bien souvent l’imagerie et les marqueurs d’imagerie afin d’améliorer le diagnostic de pathologies neurologiques. Ce secteur phare des technologies médicales permet au Grand Montréal de se distinguer dans le domaine des technologies de la santé, entre autres, grâce aux avancées de plusieurs acteurs du milieu :

La Chaire de recherche du Canada en interventions assistées et imagerie médicale affiliée à la Polytechnique de Montréal et sous la responsabilité du professeur Samuel Kadoury développe des outils logiciels pour analyser et traiter des images diagnostiques et interventionnelles. L’équipe valide, dans le cadre d’études cliniques, les nouvelles technologies en recalage d’images, en segmentation, en conception d’atlas d’organes, en modélisation statistique de formes, en classification et en traitement minimalement invasif. 

Une masse critique de PME en croissance telles queSaccade Analytiques,Optina et Diagnos se spécialisent en pose de diagnostics par analyse de l’œil et des mouvements de celui-ci. 

Castella Medical est une entreprise basée à Montréal qui développe des solutions de vision par ordinateur pour les procédures médicales basées sur la vidéo. Ils ont notamment développé une solution brevetée appelée 4Sight Surgery qui utilise l’apprentissage profond pour effectuer une reconnaissance d’image en temps réel pour soutenir les chirurgies et la prise de décision lors de procédures chirurgicales. 

Ce secteur phare des technologies médicales regroupe notamment des centres de recherche et des entreprises qui développent des technologies adaptées à des patients et à des affections spécifiques : 

Le Centre de réadaptation Marie Enfant du CHU Sainte-Justine, qui soutient la Chaire de recherche en sciences du mouvement dirigé par le docteur Hubert Labelle. Cette dernière a pour mission d’utiliser des outils cliniques assistés par ordinateur pour le traitement médical et chirurgical des déformations musculosquelettiques de la colonne vertébrale et des déformations scoliotiques. 

Le centre de recherche interdisciplinaire en réadaptation du Montréal métropolitain, se concentr sur deux axes de recherche et comprend plus de 40 laboratoires et groupes de recherche qui travaillent à l’aide d’outils technologiques innovants. 

Les objets connectés font partie des technologies de la santé. Ils permettent une santé connectée, c’est-à-dire, une surveillance en continu de la santé du patient et une interface permettant à l’équipe médicale traitante d’accéder aux données sur le patient. Ces outils technologiques sont le résultat d’un travail jumelant les technologies médicales et les technologies de l’information et de la communication en santé. Certaines entreprises sont reconnues dans ce secteur phare pour leurs initiatives en pleine croissance : 

Hexoskin est une compagnie établie à Montréal qui développe des vêtements biométriques suivant au quotidien les patients et récoltant une quantité considérable de données médicales. Ces vêtements sont utilisés dans plusieurs domaines de la santé tels que la cardiologie, la pneumologie, la neurologie, la psychiatrie ou la pédiatrie. Une fois saisies dans une plateforme de santé connectée, ces données peuvent être utilisées pour la recherche et comme outil de communication pour le personnel soignant. 

CAE Santé offre des produits et simulateurs dans le but d’améliorer la formation des professionnels de la santé et la sécurité des patients. Ils ont récemment développé un nouveau mannequin simulateur pour former les professionnels aux techniques de réanimation d’urgence et aux soins d’urgence. 

OSsimTech de Montréal développe des simulateurs pour chirurgies orthopédiques. Ses programmes sont conçus et pensés par une équipe multidisciplinaire et permettent aux chirurgiens de tester leurs habilités et d’améliorer leur expertise. 

Plateforme de collaboration numérique sécurisée, Reacts intègre des outils novateurs et interactifs comme la réalité augmentée. Cette plateforme propose aux différents acteurs du milieu de la santé de nombreuses fonctionnalités répondant aux divers besoins de collaboration à distance des professionnels de la santé. 

La télémédecine et les soins de santé virtuels sont des domaines de la technologie de la santé qui ont considérablement évolué en 2023 pour répondre aux besoins changeants de la société et de la prestation des soins de santé. Ces approches révolutionnaires permettent aux patients de recevoir des soins médicaux, des consultations et un suivi de leur santé sans avoir à se rendre physiquement dans un établissement de santé. 

La technologie de la télémédecine a considérablement amélioré l’accessibilité aux soins de santé, en particulier pour les personnes vivant dans des zones géographiquement éloignées ou mal 0desservies par des établissements médicaux. Les consultations médicales en ligne sont devenues courantes, offrant aux patients la possibilité de consulter des médecins et des spécialistes depuis le confort de leur domicile. Les avantages sont nombreux, notamment la réduction des temps d’attente, la commodité pour les patients et la réduction des coûts liés aux déplacements. 

Les soins de santé virtuels incluent également la surveillance à distance des patients, ce qui est essentiel pour ceux atteints de maladies chroniques ou nécessitant une surveillance constante. Les dispositifs médicaux connectés, tels que les tensiomètres et les glucomètres, sont utilisés pour collecter des données sur la santé du patient et les transmettre aux professionnels de la santé pour un suivi en temps réel. Cela permet une gestion proactive des problèmes de santé. 

La télémédecine étend également son utilisation aux diagnostics à distance. Les médecins peuvent examiner les symptômes des patients via des vidéos ou des images médicales partagées, ce qui est particulièrement utile dans les situations d’urgence où un diagnostic rapide est crucial. 

La téléréadaptation est un autre aspect important des soins de santé virtuels. Les patients qui ont besoin de rééducation après une intervention chirurgicale ou une blessure peuvent suivre des séances de physiothérapie à domicile grâce à des applications et des vidéos. Cela améliore la continuité des soins et permet aux patients de récupérer plus rapidement. 

En 2023, la télémédecine et les soins de santé virtuels jouent un rôle essentiel dans l’amélioration de l’accessibilité, de l’efficacité et de la personnalisation des soins de santé. Ils offrent une solution viable pour relever les défis de l’accès aux soins, de la distanciation sociale et de la demande croissante de services de santé pratiques et flexibles. 

  1. Dialogue : Dialogue est une entreprise de télémédecine basée à Montréal qui se concentre sur la prestation de soins de santé virtuels aux employés des entreprises. Ils offrent des consultations médicales en ligne, des prescriptions électroniques, des services de bien-être et de santé mentale, ainsi que des programmes de gestion des maladies chroniques. 
  1. My HealthCare : EQ Care est une entreprise de soins de santé virtuels basée à Montréal qui propose des services de télémédecine pour les individus, les entreprises et les assureurs. Leurs services comprennent des consultations médicales virtuelles, la gestion de la santé mentale, le coaching en santé et la gestion des données de santé. 
  1. Aifred Health : Aifred Health est une start-up montréalaise qui utilise l’intelligence artificielle pour aider les professionnels de la santé à prendre des décisions de traitement plus efficaces en psychiatrie. Leur système analyse les données cliniques pour fournir des recommandations personnalisées de traitement pour les patients souffrant de troubles mentaux. 
  1. Carebook Technologies : Carebook Technologies est une start-up montréalaise qui se concentre sur le développement de solutions numériques pour améliorer la gestion de la santé. Leur plateforme permet aux utilisateurs de suivre leur santé, de gérer leurs médicaments et de communiquer avec leurs professionnels de la santé. Ils visent à renforcer l’engagement des patients dans leur propre santé. 

Montréal InVivo a produit un répertoire / tableau de bord sur les biocapteurs cliniques pour représenter l’écosystème du Québec, pour promouvoir les éléments de compétitivité du Québec dans ce créneau, ainsi que déterminer les innovations les plus distinctives. 

Un biocapteur clinique est défini comme tout dispositif qui détecte, enregistre et transmet des informations concernant un marqueur biologique humain (biomarqueur) ou un processus physiologique ou tout changement dans ce processus. 

Données clés :

  • Au Québec, 48 entreprises et groupes de recherchedéveloppent des biocapteurs cliniques. 
  • Cartographie des biocapteurs qui performent le mieux au Québec :
    • Par utilisation clinique :
      • Analyse de fluides humains (24 entreprises et groupes de recherche) 
      • Actimétrie et Signes Vitaux (17) 
      • Autres : mesures de biomarqueurs de la rétine (2), dispositifs micro-nano (2), l’imagerie (2) et l’oxygénothérapie (1). 
    • Par type / classe : Les biocapteurs bio-optiques (24), biochimiques (19), bioélectrique (13) et biomécaniques (8). 
  • Meilleures Innovations / technologies développées au Québec : 
    • Oxymétrie oculaire
    • Textile intelligent (Smart Textile)
    • Lab-On-A-Chip
    • Résonance plasmon de surface (RPS)

Au Québec, le créneau des technologies médicales comporte de plus en plus de PME et d’entreprises en croissance. Hexoskin, Kinova, Emovi, Iet StarPax  en sont quelques exemples. 

Femtherapeutics : FemTherapeutics est une entreprise qui se concentre sur le développement de solutions personnalisées pour les femmes souffrant de troubles du plancher pelvien. Ils utilisent l’intelligence artificielle et l’impression 3D pour créer le premier pessaire personnalisable au monde. Ce pessaire est conçu pour s’adapter à l’anatomie et aux besoins uniques de chaque patiente. En juin 2023, FemTherapeutics a levé 2,5 millions de dollars canadiens pour améliorer la médecine pelvienne. Leur objectif est de remplacer les solutions primitives par des thérapies innovantes et de rétablir l’égalité des sexes dans l’innovation médicale. 

INViCARE est une startup de l’Université McGill qui travaille sur la résolution du taux élevé d’infections des implants dentaires grâce à des biomatériaux innovants et propriétaires. Leur technologie brevetée de l’hydrogel cristallin 2-D, fabriquée à partir de matériaux approuvés par la FDA, a évolué grâce à sept années de recherche collaborative entre des spécialistes de la Faculté de dentisterie de l’Université McGill, de la Harvard Medical School et de l’Université de Montréal. 

Montmed est une entreprise qui se concentre sur le développement de solutions pour les personnes atteintes de diabète. Ils ont développé SiteSmar, le seul système d’aiguille pour stylo à insuline conçu pour aider les utilisateurs d’insuline à adopter sans effort une routine de rotation des sites d’injection. Cela peut réduire le risque de lipohypertrophie, améliorer l’action de l’insuline et, par conséquent, les résultats cliniques. 

En janvier 2021, Montmed a annoncé un partenariat avec Roche Soins du diabète pour fournir un accès pancanadien au système novateur d’aiguilles pour stylo SiteSmart afin d’aider les Canadiens dans la gestion optimale de leur insuline2. 

En février 2023, Montmed a annoncé l’obtention d’un deuxième brevet américain pour les aiguilles de stylo SiteSmart. 

Dans la grande région métropolitaine de Montréal, deux centres universitaires offrent le programme de formation au baccalauréat en génie biomédical: Polytechnique Montréal et l’Université McGill. Des programmes de maîtrise, de certificat et de DESS sont aussi offerts dans les quatre universités montréalaises aux étudiants détenant un baccalauréat : 

Polytechnique Montréal a été le premier établissement à offrir le baccalauréat en génie biomédical au Canada. Selon le service des stages et emplois de Polytechnique, le taux de placement des diplômés était de 100 % en 2016. 

L’Université McGill propose plusieurs programmes en génie biomédical aux cycles supérieurs. Elle offre notamment un certificat dont les cours sont pensés de façon à préparer l’ingénieur au passage entre la recherche et l’application clinique ou la mise en marché. Une maîtrise en innovation chirurgicale est aussi proposée aux étudiants. 

Affilié au CHU Sainte-Justine et à Polytechnique Montréal, l’Institut TransMedtech permet aux étudiants comme aux chercheurs de travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire. Ce laboratoire ouvert voue une partie de ses installations à la recherche en technologies médicales adaptées aux besoins des patients et des cliniciens. 

L’École de technologie supérieure (ÉTS) offre aussi aux étudiants des programmes d’études supérieures tel que des microprogrammes, un DESS et une maîtrise en technologies de la santé. 

Pour les biocapteurs cliniques, le Québec dispose de plusieurs institutions : 

  • INO : Institut national d’optique est le plus important centre d’expertise en optique-photonique au Canada et compte parmi les meilleurs centres de recherche technologique au monde. Depuis 30 ans, elle crée et développe des solutions innovantes et pertinentes pour répondre aux besoins d’entreprises québécoises et canadiennes.Chef de file mondial en haute technologie, INO a mis en œuvre plus de 6 500 solutions, réalisé 75 transferts technologiques et contribué à la création de 35 nouvelles entreprises, qui emploient plus de 2 000 personnes.Ses solutions inédites soutiennent les entreprises canadiennes dans plusieurs secteurs clés via 4 unités d’affaires : biomedtech ; défense, sécurité et aérospatiale ; ressources durables, agriculture et infrastructures ; manufacturier avancé. 
  • COPL : Le Centre d’optique, photonique et lasers (COPL) est un regroupement stratégique de chercheurs en optique / photonique de l’Université Laval, de l’École Polytechnique de Montréal, de McGill, de l’INRS, de l’École de technologie supérieure, de l’Université de Sherbrooke, de l’Université du Québec à Montréal et de l’Université Concordia qui partagent les objectifs suivants: former des étudiants diplômés et post-doctorants qui formeront la prochaine génération de scientifiques en optique / photonique, effectuer des recherches fondamentales et appliquées et contribuer au développement socio-économique en soutenant l’industrie. 

Au Québec, le créneau des technologies médicales comporte de plus en plus de PME et d’entreprises en croissance. Hexoskin, Kinova, Emovi, Imagia et StarPax  en sont quelques exemples. 

Medtronic est une entreprise mondiale ayant des bureaux dans le Grand Montréal pour la recherche, le développement et la production. L’entreprise développe des technologies médicales pour les soins chirurgicaux. L’acquisition de Cryocath, une PME montréalaise, a permis à Medtronic d’être plus concurrentielle dans le secteur des sciences de la vie à Montréal et au Québec et ainsi de rayonner davantage. 

Dans le secteur du transfert technologique et de la commercialisation de technologies médicales, Menodys est reconnu pour permettre l’accès au marché aux technologies innovantes développées dans les centres de recherche universitaires. Cette entreprise canadienne est composée d’une équipe qui comprend et maîtrise les composantes de l’industrie ainsi que les besoins de celui, ce qui lui permet de trouver des outils innovants et de les rendre accessibles aux patients. 

L’écosystème québécois des biocapteurs cliniques comporte plusieurs PME innovantes, dont : 

  • Eli Health: développant une technologie unique permettant le suivi des hormones féminines simplement en analysant la salive de l’utilisateur à la maison sans autre manipulation ni test de fluide. 
  • Oxynov : dispose d’un dispositif permettant la titration et le sevrage automatisés de l’oxygène. Il adapte automatiquement et en continu le débit d’oxygène délivré au patient en fonction d’un objectif de saturation pulsée en oxygène (SpO2) définie par le clinicien et des besoins instantanés du patient.  Il n’y a que deux acteurs dans le monde ayant cette technologie. 
  • Vitaltracer : ayant développé la première montre intelligente médicale avec une précision garantie, y compris la tension artérielle et les données du patient stockées en toute sécurité dans les nuages de l’hôpital. Heathcare smartwatche surveille de nombreux signaux vitaux en temps réel dans un même appareil très bien adapté à tout le monde, y compris les personnes âgées. 

Dans la grande région métropolitaine de Montréal, deux centres universitaires offrent le programme de formation au baccalauréat en génie biomédical: Polytechnique Montréal et l’Université McGill. Des programmes de maîtrise, de certificat et de DESS sont aussi offerts dans les quatre universités montréalaises aux étudiants détenant un baccalauréat : 

Polytechnique Montréal a été le premier établissement à offrir le baccalauréat en génie biomédical au Canada. Selon le service des stages et emplois de Polytechnique, le taux de placement des diplômés était de 100 % en 2016. 

L’Université McGill propose plusieurs programmes en génie biomédical aux cycles supérieurs. Elle offre notamment un certificat dont les cours sont pensés de façon à préparer l’ingénieur au passage entre la recherche et l’application clinique ou la mise en marché. Une maîtrise en innovation chirurgicale est aussi proposée aux étudiants. 

Affilié au CHU Sainte-Justine et à Polytechnique Montréal, l’Institut TransMedtech permet aux étudiants comme aux chercheurs de travailler au sein d’une équipe multidisciplinaire. Ce laboratoire ouvert voue une partie de ses installations à la recherche en technologies médicales adaptées aux besoins des patients et des cliniciens. 

L’École de technologie supérieure (ÉTS) offre aussi aux étudiants des programmes d’études supérieures tel que des microprogrammes, un DESS et une maîtrise en technologies de la santé. 

Pour les biocapteurs cliniques, le Québec dispose de plusieurs institutions : 

  • INO : Institut national d’optique est le plus important centre d’expertise en optique-photonique au Canada et compte parmi les meilleurs centres de recherche technologique au monde. Depuis 30 ans, elle crée et développe des solutions innovantes et pertinentes pour répondre aux besoins d’entreprises québécoises et canadiennes.Chef de file mondial en haute technologie, INO a mis en œuvre plus de 6 500 solutions, réalisé 75 transferts technologiques et contribué à la création de 35 nouvelles entreprises, qui emploient plus de 2 000 personnes.Ses solutions inédites soutiennent les entreprises canadiennes dans plusieurs secteurs clés via 4 unités d’affaires : biomedtech ; défense, sécurité et aérospatiale ; ressources durables, agriculture et infrastructures ; manufacturier avancé. 
  • CNRC : le groupe de recherche en Micro-nano dispositifs bio-analytiques du Centre de recherche sur les dispositifs médicaux élabore des tests pour le diagnostic rapide au point de service, et de dispositifs miniaturisés combinant biocapteurs et biopuces, micro-analyse et micro-fluidique 

En plus d’entreprises privées et d’institutions publiques, l’écosystème comporte plusieurs organismes structurants et soutenant les entreprises en démarrage et les partenariats en technologies médicales. Certains organismes œuvrent dans le secteur des accélérateurs d’entreprises; c’est-à-dire qu’ils offrent des programmes de soutien ciblant les entreprises en démarrage ou les idées innovantes. Du mentorat et des conseils sont offerts afin de développer un modèle d’affaires : 

  • Le CENTECH affilié à l’École de technologie supérieure (ÉTS) offre, depuis janvier 2018, un programme pour les jeunes entrepreneurs en technologies médicales. Il accompagne et soutient les nouvelles idées en technologies médicales afin de les mener vers la mise en marché. 
  • CTS Santé est spécialisé en technologies médicales. Il fournit un encadrement aux entreprises en démarrage qui possèdent déjà leur modèle d’affaires et les aide à obtenir du financement pour la commercialisation de celui-ci. 
  • District 3 est affilié à l’Université Concordia et soutient les idées novatrices jusqu’aux prototypes. Il constitue un réseau de mentors permettant la concrétisation de telles idées. 

D’autres organismes structurants en technologies médicales œuvrent à rallier l’industrie et les institutions publiques afin de passer plus rapidement et facilement de la recherche au développement et à la commercialisation : 

  • Le consortium canadien d’innovation en technologies de la santé MEDTEQ soutient et accompagne les projets du concept à la commercialisation. En tant que RSRI (Regroupement sectoriel de recherche industrielle) et CECR (Centre d’excellence en commercialisation et en recherche) et en collaboration avec divers partenaires, MEDTEQ offre une gamme complète de programmes conçus pour aider à réduire les risques liés au développement et à la commercialisation des produits. Le consortium compte sur le soutien financier du gouvernement du Québec, du gouvernement du Canada, du secteur privé et de partenaires complémentaires pour favoriser les relations entre la recherche et l’industrie. 

Optech (CCTT): Optech est un Centre collégial de transfert technologique (CCTT), fait partie d’une solide base d’expertise en optique au Québec qui est mise à la disposition de l’industrie pour lui offrir un avantage technologique sur ses concurrents. 

À Montréal, les technologies de la santé représentent

6 359
emplois au Québec
270
fournisseurs
151
entreprises
65
établissements à la fine pointe de la technologie

« Au Québec, nous avons un réseau de fournisseurs de technologies de la santé très développé et efficace. Il est possible de créer un prototype et même de fabriquer un produit fini de A à Z à des coûts très raisonnables. Par ailleurs, grâce à la proximité géographique des fournisseurs, il est possible de les visiter et d’ajuster le tir au besoin. »

Richard Côté, Menodys

 

Vitrine sur quelques entreprises, chercheurs et organisations qui ont une incidence sur l’écosystème des technologies de la santé :

Les acteurs clés
Capsules vidéo

12 mai 2012
Durée: 00:30

Les bras robotisés Kinova :

souples, sécuritaires et transformateurs

Zilia Ocular

Le Voyage fantastique du Professeur Sylvain Martel