La santé numérique se définit comme le secteur résultant de la confluence des technologies numérique et de la santé et s’occupe principalement de la dispensation et consommation en soins de santé. Elle est la fondation technologique qui permettra de réaliser pleinement la promesse de la médecine 4P, c’est-à-dire une médecine prédictive, préventive, personnalisée et participative.

La santé numérique utilise les données et s’appuie entre autres sur des applications mobiles intelligentes supportées par des objets connectés avancés et alimentés par des algorithmes d’apprentissage machine et d’IA.

Les objectifs de la santé numérique sont d’améliorer l’expérience des patients, qui peuvent avoir plus de contrôle et de responsabilités dans la gestion de leur santé ainsi qu’un accès décentralisé aux soins. Il en résulte un équilibre et une confiance accrue dans la relation médecin-patient, le partage de la prise de décision et une démocratisation des soins. Les résultats de santé sont améliorés et les coûts de délivrance des soins de santé sont contrôlés parfois même réduits.

La santé numérique est parfois appelée e-santé, santé connectée ou encore télésanté. L’intelligence artificielle est une technique souvent utilisé dans les innovations en santé numérique.

Sous-secteurs de la santé numérique

Aide à la décision clinique

Entreprises qui développent des logiciels qui aident la prise de décision par les professionnels de la santé. Cela permet une pratique de la médecine personnalisée qui est centrée sur le patient, ainsi que la recommandation de traitements qui résulte de l’analyse des données.

Approches omiques et pharmas numériques

Entreprises qui fournissent des outils permettant aux compagnies pharmaceutiques de faire de la médecine de précision (approches pour développer des traitements individualisés avec de meilleurs résultats, basés sur des informations de diagnostiques, cliniques et moléculaires), du développement de médicaments et du repositionnement de médicaments. 

Bien-être et/ou mieux-être

Entreprises qui fournissent des solutions pour augmenter le mieux-être des patients et améliorer leur état de bien-être. La plupart de ces entreprises sont en contact direct avec les clients alors que celles qui ont le plus de succès réalisent des partenariats avec les programmes d’assurance corporatifs (employeurs et assureurs). 

Diagnostiques numériques

Entreprises qui développent des outils utilisant des biomarqueurs numériques (collectés par des biosenseurs, des molécules, ou des résultats rapportés par les patients). Cela inclut les technologies qui permettent de faire un diagnostic à distance comme le télémonitorage des patients. 

Engagement et adhésion du patient

Entreprises qui fournissent des solutions d’auto-gestion du patient. Cela inclut des applications d’accompagnement pour les individus sous médication. Un meilleur engagement du patient a pour conséquence une meilleure santé et des comportements plus positifs. Plus largement, cela concerne les patients et les professionnels de santé qui travaillent ensemble pour améliorer la santé. 

Gestion du dossier clinique

Entreprises qui fournissent des solutions pour maximiser la capture et l’enregistrement des informations cliniques, ainsi que l’utilisation des dossiers médicaux numériques (partage entre professionnels de santé, facilité d’accès etc.). Cela inclut le dossier médical électronique (DME). 

 

Santé numérique - Autres

Les autres entreprises en santé numériques, qui ne rentrent dans aucune des catégories mentionnées auparavant. 

Solution de coordination des soins

Entreprises qui fournissent des plateformes de communications en ligne pour les réseaux des professionnels de la santé, des communautés de professionnels et des forums sur la coordination des soins. Peut faire référence au réseau des professionnels de santé dans le secteur de l’éducation en santé. 

Surveillance des patients à distance

Entreprises qui fournissent des technologies pour surveiller les patients en dehors du cadre clinique conventionnel (dispositifs de contrôle de la pression sanguine ou du rythme cardiaque, glucomètres qui enregistrent les données etc.). Cela inclut les entreprises qui développent les dispositifs de santé qui peuvent se connecter et échanger des données avec d’autres dispositifs, comme des accessoires portatifs de sport, les applications de sport et de santé. On y fait également référence sous le nom de l’internet des objets médicaux. 

Système de gestion des organisations de la santé

Entreprises qui fournissent des outils technologiques utilisés pour la facturation, la prescription numérique, la gestion du parcours de soins, la prise de rendez-vous et l’optimisation des ressources basées sur les données, mais exclut les dossiers médicaux électroniques. Cela inclut les systèmes utilisés par les organisations de santé, les agences de soins à domicile, les pharmacies, les cliniques médicales et les hôpitaux. Celles-ci étaient auparavant nommées les technologies de l’information de la santé. Les systèmes de gestion des pratiques de santé sont un facilitateur technologique pour les clients et peuvent permettre l’ajout de fonctionnalités technologiques supplémentaires et plus sophistiquées. 

Télémédecine et/ou télésanté

Entreprises qui fournissent des consultations liées à la santé en utilisant des outils de télécommunications, des outils de recherche de services de santé (informations sur la localisation des services de santé et leurs offres de services), des outils de communication mobiles pour les soins de santé (outils mobiles de communication et de commercialisation pour le secteur des soins de santé). Prend en compte la médecine synchrone et asynchrone. 

Thérapies numériques

Entreprises qui développent des interventions thérapeutiques basées sur les preuves, qui fonctionnent avec des logiciels de haute qualité dans le but de prévenir, gérer ou traiter un problème médical ou une maladie. Cela inclut de nombreux traitements liés à la santé mentale (respiration, alertes, techniques de thérapie cognitivo-comportementale) et aux maladies chroniques liées aux habitudes de vie. Le traitement se base sur des changements comportementaux et de style de vie. 

Le secteur de la santé numérique est représenté à travers le Québec par plus d’une centaine d’entreprises dans une douzaine de verticales d’application. Certaines de ces compagnies sont publiques dont Dialogue (télémédecine) et Telus Santé (gestion du dossier clinique ; via Telus Corporation). 

Plusieurs autres entreprises, localisées à Montréal, en Estrie ou à Québec sont privées. Parmi celles situées à Montréal, on note des organisations comme entre autres Alayacare (systèmes de gestion des organisations de la santé), Hospitalis (solutions de coordination des soins) et Hexoskin (monitorage des patients à distance). Imeka (approches omiques) et Omnimed (gestion du dossier clinique) se situent en Estrie, tandis qu’à Québec des organisations comme Prehos et Petal MD œuvrent dans les systèmes de gestion des organisations de la santé. 

Il existe plusieurs compagnies plus récemment fondées dans le domaine de la santé numérique, dont Haleo (télémédecine), Biotwin (aide à la décision clinique), Gray Oncology Solutions (systèmes de gestion des organisations de la santé), Question pour un pro (télémédecine), Empego (engagement et adhésion du patient), Ubenwa (diagnostiques numériques) et Paperplane Therapeutics (thérapies digitales).  Les jeunes pousses et entreprises en santé numérique peuvent d’ailleurs bénéficier du soutien d’accélérateurs spécialisés, dont le CTS Catalyste Technologie Santé,  le CQIB/MedXlab, le Centech et District 3, entre autres. 

Du côté institutionnel, le Consortium santé numérique agit de façon structurante pour diffuser le savoir lié à ce domaine. La recherche est également en pleine ébullition et certains chercheurs québécois sont déjà reconnus mondialement pour leur expertise, comme Aude Motulsky ou Guy Paré. Enfin, la santé numérique s’intègre progressivement dans le réseau de la santé grâce à différentes initiatives conduites au CHUM, au CIUSSS du centre Ouest de l’ile de Montréal (OROT), au CIUSSS du Nord de l’Île de Montréal et même à travers le Québec (Réseau québécois de la télésanté) et le Canada tout entier (DHDP). 

Le Consortium santé numérique regroupe différentes facultés, institutions et centres de recherche affiliés à l’Université de Montréal ayant un intérêt en santé numérique. Lors de ses ateliers et évènements, le consortium favorise la rencontre des différentes parties prenantes du secteur et le partage de connaissances autour de la santé numérique. Le consortium a également récemment publié un appel à l’action pour une innovation responsable en santé numérique et démarré un blogue pour aborder divers sujets en santé numérique. 

La Chaire de recherche en santé connectée de HEC Montréal s’intéresse à mesurer les effets à différents niveaux de la mise en place d’outils de santé connectée, aux enjeux et risques de la santé connectée mais aussi à l’influence de la santé connectée sur les parcours de soins au Québec. 

L’axe santé durable de l’Observatoire international sur les impacts sociétaux de l’IA et du numérique (OBVIA) rassemble des chercheurs intéressés à étudier quel type d’impact l’intelligence artificielle et le numérique peuvent avoir en santé et comment rendre cet impact le plus positif possible. 

Au sein du Mila, institut de recherche en intelligence artificielle, se développent également des projets en santé connectée, étant donné que cette technologie se retrouve parfois dans certains outils de santé connectée. Vous pourrez trouver plus de renseignements sur le Mila sur notre page de créneau d’excellence en intelligence artificielle.  

L’Institut de valorisation des données (IVADO) a pour vocation de regrouper les professionnels de l’industrie et les chercheurs universitaires afin de développer une expertise de pointe dans les domaines de la science des données, de l’optimisation (recherche opérationnelle) et de l’intelligence artificielle. Concrètement, IVADO incite aux échanges et au partage de connaissances entre les spécialistes, les partenaires, les chercheurs et les étudiants de son réseau. Certains projets de l’instituts sont liés à la santé numérique. 

Chaires de recherche double en intelligence artificielle appliquée à la santé :

Les Fonds de Recherche du Québec-Santé (FRQS) ont financé deux chaires de recherche double en intelligence artificielle appliquée à la santé.  et de la chaire de recherche en intelligence artificielle et santé numérique pour le changement des comportements de santé (Pr Éric Granger (ÉTS), Pr Simon Bacon (Université Concordia et Centre de recherche du CIUSSS du Nord de l’île de Montréal)). 

Établissements de santé :

Plusieurs établissements de santé au Québec ont des initiatives et projets en lien avec la santé numérique. En voici une liste non-exhaustive : 

La Digital Hôpital Découverte Plateforme (DHDP) est  une initiative pancanadienne qui fournit une infrastructure technologique de pointe ainsi qu’un cadre stratégique de premier plan pour permettre d’exploiter des découvertes fondées sur les données pour le cancer et d’autres maladies. La plateforme utilise divers types de données collectées localement dans des établissements de santé canadiens pour permettre à des modèles d’IA de se perfectionner. Ce sont les paramètres de ces modèles qui sont ensuite partagés avec la communauté DHDP grâce à un écosystème d’apprentissage fédéré. Les établissements de santé participants conservent le contrôle et l’autonomie de leurs propres données, qui restent sur le site où elles sont générées et ne franchissent jamais les frontières institutionnelles, locales ou provinciales.

Une première publication a pu mettre en évidence la preuve de concept de la plateforme EVIDENS d’Imagia, qui est intégrée à DHDP, dans un exemple d’analyse d’images de tomodensitométrie de patients atteints de cancer du poumon “non à petites cellules”, pour prédire le résultat clinique d’un traitement aux inhibiteurs de points de contrôle immunitaires.

Mis en place dans le cadre de la Stratégie québécoise des sciences de la vie 2017-2027, le Fonds d’accélération des collaborations en santé (FACS) a permis la création de plusieurs initiatives innovantes et audacieuses, dont plusieurs en santé numérique. Deux cohortes de six et quatre projets basés sur les collaborations publiques-privées ont été créées respectivement en 2017 et en 2021 et seront suivies par le Consortium de recherche biopharmaceutique (CQDM).

Le Réseau québécois de la télésanté, sous l’égide du Ministère de la Santé et des Services Sociaux regroupe plus de 100 professionnels répartis dans 34 établissements de santé et 4 centres de coordination de la télésanté. De nombreux projets sont créés chaque année. Par exemple, suite à la pandémie de COVID-19, un projet de télésanté a été mis en place par l’équipe du service d’aides techniques (SAT) du CIUSSS Centre-Ouest-de-l’Île-de-Montréal, la direction de la santé numérique de l’établissement et la Fondation Habilitas. Cette initiative a permis de maintenir l’activité des cliniques virtuelles d’évaluation en prenant à distance les mesures précises pour les aides techniques à la locomotion et à la posture. Maintenant ancrée dans les façons de fonctionner du SAT, cette technologie permet également d’apporter ces soins jusqu’aux patients Cris et Inuits des régions éloignées du Nord du Québec. Vous pouvez consulter d’autres exemples de projets innovants supportés par le Réseau québécois de la télésanté dans la section actualité de leur site web.

Numana le catalyseur d’écosystèmes d’innovations, collabore entres autres avec le CRIUGM et l’Université de Sherbrooke sur des projets centrés sur les besoins et les utilisateurs d’expérimentation en milieu réel (living lab) pour les aînés. La campagne de vaccination des enfants pour la COVID-19 a utilisé la technologie de thérapie numérique de Paperplane Therapeutics, qui permet de gérer la douleur et l’anxiété grâce à des jeux vidéo thérapeutiques et des casques de réalité virtuelle.

Centre hospitalier de l’Université de Montréal (CHUM)

Plusieurs initiatives touchant à la santé numérique sont en cours au CHUM. Parmi elles, on note les projets suivants :

  • Accès à l’information pour tous.tes les patients.es du CHUM (Etienne Plamondon-Émond : plamondon-emond.chum@ssss.gouv.qc.ca)
  • COVsight : Le Graphe de connaissances médicales dynamique de PandemIA (Sarah Jenna : sarah@mims.ai Isabelle Moreau : moreau.chum@ssss.gouv.qc.ca)
  • Développement et intégration d’un système de planification intelligent des stocks et optimisation intelligent des commandes avec accent sur les EPI dans un contexte pandémie (Julien Giraud : giraud.chum@ssss.gouv.qc.ca)
  • Using AI-guided clinic design to maintain safety and quality of care for cancer treatments during and after COVID-19 (Stefan Michalowski: michalowski.chum@ssss.gouv.qc.ca)
  • Réduire le risque de récurrence des calculs rénaux en augmentant l’adhérence des patients aux recommandations de régime alimentaire et de fluides: Une stratégie d’intervention personnalisée et multimodale (Naeem Bhojani : bhojani@gmail.com)
  • Optimisation de la chirurgie ambulatoire au CHUM grâce à la plateforme de télésoins LeoMed (Florian Robin : bdx@gmail.com)
  • Prédiction des crises d’épilepsie à partir d’enregistrements électroencéphalographiques intracrâniens (Dang Nguyen nguyen@umontreal.ca)

Relève :

La santé numérique conjugue médecine, biologie, technologies de l’information, et même parfois le génie médical. Les universités présentes à Montréal (Université de Montréal, Université McGill, Université Concordia, UQAM, Polytechnique Montréal et École de technologie Supérieure) ont des programmes liés à ces secteurs. 

Il existe plusieurs programmes actuellement, certains destinés aux analystes, certains aux professionnels et gestionnaires en exercice. Le D.E.S.S. en santé numérique et le microprogramme en santé numérique, proposés par l’École de santé publique de l’Université de Montréal (ESPUM), sont dédiés principalement aux professionnels et gestionnaires. Ces deux programmes permettent de se familiariser avec les systèmes et technologies de l’information en santé, leur implantation et leur évaluation dans le réseau de la santé, avec un survol des compétences de base sur la transformation numérique, l’expérience utilisateur, les aspects juridiques et la gestion de projet. Un profil analytique est aussi possible et est axé sur les techniques et méthodes de gestion des données en santé, incluant une introduction aux techniques d’apprentissage automatique. Un microprogramme en analyse des mégadonnées en santé, proposé conjointement par la Faculté de médecine, l’ESPUM et la Faculté des arts et des sciences, permet aussi de se familiariser avec les aspects analytiques en particulier. 

Les étudiants intéressés à travailler dans ce secteur sont autrement encouragés à poursuivre des études en biologie, en bio-informatique, en informatique, en génie biomédical ou en technologies de l’information et à compléter leur formation principale dans un des autres domaines. Par exemple, le programme Continuum, créé en partenariat avec Pharmabio Développement, l’Université de Montréal, Qualifications Québec et le Collège Ahuntsic, est un programme de formation continue pour les personnes ayant une expertise en sciences de la vie ou en informatique et qui souhaitent développer une expertise complémentaire en informatique ou sciences de la vie, respectivement. Participer à ce programme accéléré et pratique (stage en entreprise) sera un atout pour travailler dans le secteur de la santé numérique. 

Des formations et ateliers en intelligence artificielle et sciences des données de différents niveaux sont également proposées par IVADO (décrit dans l’onglet leaders institutionnels). 

L’École de l’intelligence artificielle en santé (EIAS) se trouve au cœur du CHUM. Son objectif est d’aider à l’implantation de l’IA en santé en milieu réel en utilisant différents moyens : le développement des compétences, des connaissances et leur mobilisation ainsi que la création d’innovations et leur validation en milieu réel de soins. Ces activités s’inscrivent dans la construction d’un écosystème allant des patients aux industries en passant par les médecins, chercheurs et étudiants. 

Les métiers en santé numérique :

Le secteur de la santé numérique fait appel à différents professionnels comme des spécialistes en intelligence artificielle en santé,desingénieur(e)s biomédicaux(ales),desbioinformaticien(ne)s, des scientifiques de données, des biostatisticien(ne)s, des chercheur(e)s, des médecins, des infirmiers et tout autre professionnel(le) du réseau de la santé. Ce secteur nécessite en effet une grande collaboration entre les spécialistes du réseau de la santé, des sciences de la vie ainsi que des données et des technologies. 

Consortium et recherche de partenariats spécialisés :

Le regroupement sectoriel de recherche industriel, Prompt, tend à développer les collaborations entre chercheurs et entrepreneurs des secteurs des technologies de l’information et du numérique. Prompt finance également les projets qui ressortent de ces partenariats. MEDTEQ+, le consortium québécois en technologies médicales propose différents programmes de collaboration et d’accompagnement des entreprises, du développement à l’adoption des innovations en technologies médicales dans le réseau de la santé, en passant par leur financement. 

Le Consortium de recherche biopharmaceutique (CQDM) finance des projets collaboratifs entre les chercheurs universitaires et l’industrie pour la découverte et le développement de vaccins et médicaments innovants. Leur portefeuille de projets en contient certains en santé numérique, en particulier ceux financés par le Fonds d’accélération des collaborations en santé (FACS). 

Le Conseil national de recherche du Canada (CNRC) possède un programme de recherche en santé numérique, lié à la supergrappe canadienne des technologies numériques. Le CNRC propose également des services techniques et consultatifs en intelligence artificielle et exploration des données pour le secteur des sciences de la vie. 

Les entreprises en santé numérique peuvent compter sur le CTS (Catalyste Technologie Santé), créé en 2008 qui est l’accélérateur de croissance en technologie de la santé (technologies médicales et santé numérique) au Québec. Organisme à but non-lucratif, le CTS a pour mission de catalyser la croissance des compagnies en offrant des services d’accélération sur mesure lors des étapes critiques de la commercialisation et du financement jusqu’à la série A. 

Le Centech est un incubateur de start-ups en deeptech, dont la santé numérique, qui accompagne les entrepreneurs de la création de leur produit à sa commercialisation grâce à leurs deux programmes Accélération et Propulsion et la mise à disposition de locaux. 

Le volet soins de santé de District 3 se focalise sur les entrepreneurs en innovation médicale et les assiste tout au long de la création de l’entreprise, de la conception des produits au sein des locaux à sa présentation sur les marchés locaux et internationaux. 

AdMare Bioinnovations , avec ses activités de formation (académie AdMare), ses partenariats avec le milieu universitaire et les entreprises, son centre d’innovation, ses possibilités de financement est présent tout au long du continuum du développement des innovations, de l’idée à la commercialisation. La santé numérique est une des thématiques qu’ils mettent de l’avant. 

Autres organisations de soutien : 

Numana, mentionné précédemment dans la section initiatives en santé numérique, est un catalyseur d’écosystèmes d’innovations. Numana mobilise ce secteur autour de projets structurants donc certains concernent la santé durable via la transformation numérique. 

Digital Health Canada est une association qui regroupe les professionnels du secteur de la santé numérique. Elle propose différents évènements de promotion du secteur, d’initiatives et entreprises et de réseautage ; ainsi qu’une plateforme de formation sur divers sujets de santé numérique. 

Medtech Canada représente le secteur des technologies médicales. Cette association a les différents objectifs de promouvoir l’industrie, d’éduquer et informer les membres du secteur, de fournir des conseils réglementaires aux entreprises et de mobiliser le secteur à travers des initiatives pertinentes. Certaines technologies médicales appartiennent également au secteur de la santé numérique. 

Au Québec, la santé numérique représente :

32%
l'activité physique régulière
26%
la prise de médicaments
24%
le sommeil
20%
la santé cardiovasculaire ou respiratoire

Les quatre aspects reliés à la santé et au bien-être les plus suivis au moyen d’applications mobiles par les aînés internautes québécois disposant d’un téléphone intelligent ou d’une tablette électronique sont dans l’ordre.

En 2021, 26% des aînés internautes québécois âgés de 65 ans et plus disposant d’un téléphone intelligent ou d’une tablette électronique (26 %) affirment avoir utilisé des applications mobiles pour suivre leur santé et leur bien-être en ligne.

Source : Académie de la transformation numérique (ATN), Université Laval.

Vitrine sur quelques, chercheurs et organismes structurants qui ont une incidence sur l’écosystème de la santé connectée

Les chercheur(e)s clé(e)s:

Veuillez noter que cette liste d’organisations n’est pas exhaustive et que certaines compagnies peuvent appartenir à plusieurs des secteurs verticaux. Nous avons effectué une sélection des compagnies dans le but d’illustrer la vigueur du secteur de la santé numérique au Québec. Nous avons catégorisé les compagnies selon 12 secteurs verticaux afin de représenter le mieux possible l’application des technologies numériques dans le secteur de la santé. Ces secteurs verticaux sont amenés à évoluer au fil du temps.

Certaines compagnies de technologies médicales développent des solutions de santé numérique. Nous avons choisi de sélectionner les compagnies dont les activités sont majoritairement centrées sur la santé numérique. Cette séparation pourrait être revue dans le futur.